Couturière autodidacte
De couturière autodidacte à créatrice spécialisée
Eh oui, il faut le dire, je n’ai aucun diplôme en couture. Ni en commerce, comptabilité ou gestion d’ailleurs. Et pourtant me voilà dans l’entreprenariat
Des activités manuelles à la couture
De nature très manuelle, la créativité a grandi avec moi. Mon enfance a été rythmée par le dessin, les perles, la céramique, le modelage, le tricot, les bijoux… Et j’en passe.
Toujours en quête de découverte, d’apprendre, d’essayer, de créer. Je m’essaye seule à tous ces domaines. Je me trompe, je recommence, je m’acharne avec ma méthode, ma propre technique… sûrement pas la meilleure, mais la mienne.
Mais toutes ces activités qui m’ont accompagné furent éphémères ; pourtant très investie dans leurs découvertes, je me lassais très rapidement.
La couture
Je découvre réellement la couture enceinte de mon fils. En arrêt maladie, le temps était propice à la création. Me voilà avec une toute nouvelle acquisition : une machine à coudre « sylvercrest ». C’était parti pour une nouvelle aventure, tapis d’éveil, doudou, pyjama, bavoir…
Tout ne fonctionne pas du premier coup, mais j’ai la patience de tout recommencer, de découdre, de recoudre. Je persévère et continue. Après six mois de couture, mon conjoint m’offre une nouvelle machine « Brother FS40 ». Waouh !! Passer d’une machine mécanique à une électronique, c’était génial, quel confort !
C’était parti, rien ne m’arrêtait ! Des vêtements, des accessoires, des déguisements. Tous mes cadeaux devenaient des créations, je dessinais, je patronnais, je laissais place à mon imagination.
J’apprenais de mes erreurs, tout n’était pas parfait du premier coup, mais je recommençais.
La passion s’installait progressivement. J’en rêvais la nuit, me réveillais avec l’envie de coudre, dessiner, créer. Je travaillais encore et encore, toujours en recherche de la perfection.
Ma priorité était le résultat, pas le chemin emprunté pour y arriver ! Un peu obsessionnelle, voire maniaque avec mon travail, j’apportais un intérêt particulier aux finitions.
Désormais équipée d’une machine professionnelle, je m’impose la perfection !
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